DREAMOUT : Notre Avis sur cette Expérience Étonnante sur Nintendo Switch
Impossible de rater l’humour déjanté de DREAMOUT dès les premières minutes. Ce jeu vidéo indépendant débarque sur Nintendo Switch avec une aventure courte mais sacrément marquante, où un alpaga bien cramé croise des situations loufoques à la sauce cartoon. Juste pour l’expérience de jeu, il mérite l’œil – ou deux mains – surtout si on aime les surprises !
Mais attention, ce n’est pas un titre à mettre entre toutes les mains, quelques références et punchlines sortent du cadre « tout public ». Ce test de jeu s’adresse donc aux fans de plateformes Nintendo, à ceux qui cherchent une histoire qui ne ressemble à rien de connu. Prêt pour un joyeux chaos ? C’est parti !
Sommaire
DREAMOUT sur Nintendo Switch : humour fou, gameplay simple et expérience unique
Dès le début, le décor est posé : on contrôle un alpaga qui a trop forcé sur la bouteille, réveille dans un bar détruit, et embarque dans une aventure guidée par un crâne qui parle (rien que ça). Oui, on est loin du Zelda classique, même si l’ombre du RPG old-school plane par moment. L’ambiance part dans tous les sens, ça dégouline de situations absurdes – parfois bien crues – et les dialogues balancent des vannes plus vite que les mini-jeux ne se terminent.
On rigole, parfois jaune, devant ce concentré de nonsense. Les missions : retrouver le corps d’un squelette, dézinguer une famille de carottes vivantes, déjouer une secte de poulets pas nets… Une avalanche de délires où chaque casse-tête croisé sert surtout à voir jusqu’où l’équipe de Game Dynasty ose pousser le délire. C’est clairement la créativité scénaristique, pas la longueur, qui fait l’ADN de DREAMOUT.
Des personnages déjantés pour un univers inclassable sur Nintendo Switch
Impossible de ne pas comparer l’ambiance à celle d’un South Park « version RPG en pixel art ». L’alpaga – qui vomit des arcs-en-ciel, évidemment – sans pitié pour les légumes même s’ils crient, partage la scène avec Gentleman, ce fameux crâne geignard à l’accent morbide. Les dialogues, en anglais avec sous-titres (pas de français à l’horizon à l’heure actuelle…), fourmillent de références pop et de gags à deux niveaux de lecture.
Le rythme ? Rapide, efficace, jamais de longueur. Les rencontres improbables servent de moteur : on passe d’un mini-jeu de pêche à une séquence inspirée des shooters à l’ancienne. Autant dire qu’il y a du clin d’œil permanent aux joueurs qui connaissent les classiques. Malgré la simplicité du système de combat, on s’attarde surtout pour voir la suite du trip scénaristique. À chaque scène, DREAMOUT sort une nouvelle carte de la folie douce.
Gameplay DREAMOUT : entre casse-tête rigolos et progression ultra linéaire
Un mot qui revient direct en jouant sur cette plateforme : simplicité. L’exploration en 2D s’enchaîne sur des chemins quasi droits. Les puzzles ne demandent pas de se creuser les neurones – du genre placer une boîte sur un bouton, utiliser un ventilateur pour bouger un objet, ou jouer avec des portails façon Portal version minimaliste. C’est plus fun à jouer qu’à expliquer, mais ne cherchez pas le challenge.
Les combats restent basiques : une attaque normale, une spéciale, une esquive… On n’est pas chez Hollow Knight ou DOOM (même si un costume référence s’invite en clin d’œil !). Ici, perdre contre des ennemis relève de l’accident. On récolte quelques pièces pour s’offrir des costumes parodiques, rien d’essentiel pour la progression. Bref, on enchaîne, on rit, on s’amuse – parfois l’expérience de jeu laisse sur sa faim côté explo ou stratégie, mais on sent que ce n’est pas vraiment le but du jeu.
Courte durée de vie, plaisir immédiat et manque de rejouabilité
Parlons vrai : à peine deux heures, fin du jeu, et c’est déjà la dernière bière pour Alpaca. L’expérience, volontairement brève, ne propose pas vraiment d’éléments à refaire ou de secret qui donnerait l’envie de recommencer. Même pour un amateur de grind, difficile de « scotcher » dessus, sauf si on est fan d’humour second degré. Dommage, vu la créativité affichée.
À noter quand même, quelques séquences plus calmes où Alpaca et Gentleman échangent sur leurs vies pour donner de la profondeur. Sympa, mais l’accent est clairement mis sur le délire, pas sur une progression ou un système d’XP à la Pokémon ou Monster Hunter. Si vous êtes du genre à bichonner vos builds ou à farmer des succès, il faudra regarder ailleurs !
Style cartoon, bugs et accessibilité sur la Nintendo Switch
Graphiquement, DREAMOUT joue la sécurité. Un rendu 2D coloré, des modèles cartoon, le tout parfaitement taillé pour des parties rapides (manette en mode portable obligatoire !). Pas la claque graphique, mais c’est cohérent avec le délire permanent qui régit l’aventure. Les décors sont variés même si on aurait aimé un peu plus de folie. Quelques bugs de collision apparaissent… Comme ce moment où Alpaca se retrouve coincé dans le décor – reset obligatoire et fou rire garanti !
Le sound design fait le job, il suit le rythme mais rien de révolutionnaire ou d’accrocheur. Les musiques s’oublient face au feu d’artifice visuel et textuel. Gros bémol cependant : l’absence de traduction française, qui prive certains joueurs de tous les jeux de mots et punchlines qui font le sel du titre. Et comme les sous-titres défilent à la vitesse de la lumière, mieux vaut “maîtriser l’anglais façon stat de base de WoW”.
DREAMOUT Nintendo Switch : avis ultime et conseils joueurs d’aventure
Pour ceux qui aiment les jeux vidéo atypiques sur Nintendo Switch, l’aventure DREAMOUT se savoure comme une parenthèse absurde, un peu comme un apéro qui dérape (mais en pixel art). On ne joue pas pour le challenge, mais pour le plaisir de découvrir le prochain giggle, la prochaine référence, et voir jusqu’où vont les délires du studio. Si vous préférez accumuler l’XP et optimiser votre build pendant 100 heures, passez votre tour. Mais si l’idée d’un jeu indépendant qui casse les codes et en rigole vous tente, ne cherchez pas plus loin !
Source: www.icrewplay.com

